C’est un basculement majeur : Donald Trump a appelé Vladimir Poutine pour commencer à parler de la fin des hostilités en Ukraine.
Rappelons-le : dès son élection fin 2020, Biden lui avait traité Poutine « d’assassin », marquant ainsi clairement sa volonté de ne laisser aucune place à la moindre discussion. Deux ans plus tard, le conflit prenait une autre dimension en Ukraine. Trump, lui, veut discuter, et le fait.
Rien n’est réglé pour autant : il va falloir négocier, et Trump comme Poutine sont de féroces négociateurs. Ça prendre sans doute du temps. Mais pour la première fois depuis l’explosion du conflit, on peut commencer à envisager une fin des combats. Le dialogue est ouvert, et si ça ne suffit pas, c’est une condition indispensable à la paix.
Impliqués sur ce terrain depuis 11 ans, nous suivrons ces discussions en pensant à tous ceux que nous avons visités pendant nos missions humanitaires. Pour nous, ces discussions ne seront pas seulement quelque-chose de lointain, qui pourra décider de la fin d’une guerre lointaine : elles décideront de ce que sera la vie de tous ces gens avec qui nous avons ri et pleuré ; elles décideront de ce que sera l’avenir de ces enfants avec qui nous avons joué qui pour la plupart ne se souviennent plus de la vie avant les bombes ; elles décideront de ce que sera le quotidien dans cette région du Donbass où nous avons tant de souvenirs.
Puissent-elles aboutir rapidement sur une paix juste, parce qu’il n’est pas de paix injuste qui soit durable.
Et dans tous les cas, que ces discussions aboutissent rapidement ou pas, nous continuerons d’aller dans le Donbass : nous préparons déjà notre mission annuelle, pour laquelle vous pouvez déjà nous aider en cliquant sur le bouton ci-dessous.